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Oméga-3 : lesquels choisir ?

Essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, les oméga-3 jouent un rôle clé dans la santé cardiovasculaire, la mémoire, la régulation de l’inflammation ou encore la qualité de la peau. Le problème ? Le corps ne les fabrique pas. Il faut donc les puiser dans l’alimentation ou les compléments. Parmi les plus actifs, on retrouve l’EPA et le DHA, d’origine marine, et l’ALA, d’origine végétale. Mais entre les huiles de poissons, de krill, d’algues, de foie de morue, de calanus ou de graines, le choix n’est pas si simple.

Huiles de poisson : efficacité prouvée, mais attention à la qualité

Les huiles de poisson restent une référence. Issues de poissons gras (maquereau, sardine, anchois…), elles concentrent naturellement EPA et DHA. Les petits poissons sont à privilégier : moins contaminés, plus durables et tout aussi riches.

Une huile de poisson de qualité repose sur plusieurs critères : pureté, faible oxydation (indice TOTOX < 10), forme naturelle (triglycérides) et labels de traçabilité. Évitez les formes éthyliques, moins bien assimilées. Le conditionnement en gélules reste le plus sûr pour limiter l’oxydation.

Huile de foie de morue : pour ses vitamines A et D naturelles

Longtemps utilisée en prévention chez l’enfant, l’huile de foie de morue possède une particularité : elle contient naturellement des vitamines A et D, en plus de l’EPA et du DHA. Elle est donc idéale en hiver ou pour soutenir l’immunité.

Cependant, vigilance sur la vitamine A : au-delà de 300 µg par gramme, elle peut être surdosée. Privilégiez les versions sans enrichissement synthétique, issues de cabillauds sauvages et conditionnées en capsules opaques.

Huile de krill : l’atout de la biodisponibilité

Extraite d’un petit crustacé des eaux antarctiques, l’huile de krill se distingue par sa forme unique : les oméga-3 y sont liés à des phospholipides, mieux absorbés par l’organisme. Elle est souvent bien tolérée, même à faible dose.

Son ratio EPA/ DHA de 2:1 est intéressant pour l’humeur et la santé cardiaque. Elle apporte aussi de l’astaxanthine, un puissant antioxydant. À choisir : une huile riche en phospholipides, extraite sans solvants, avec un indice de peroxyde bas (<3) et issue de pêcheries certifiées.

Huile de calanus : une nouvelle option pour le métabolisme

Moins connue, l’huile de Calanus provient d’un zooplancton des mers froides. Ses oméga-3 sont présents sous forme d’esters de cire, une configuration originale qui agit en profondeur sur le métabolisme lipidique et cardiovasculaire.

Elle contient aussi du SDA (précurseur d’EPA) et de l’astaxanthine. À privilégier : les huiles issues de productions durables et certifiées.

Huile de lin : l’option végétale locale

Extraites de graines riches en ALA, les huiles végétales comme celle de lin offrent une source naturelle d’oméga-3 pour les végétariens. Même si la conversion en EPA et DHA reste limitée dans l’organisme, l’huile de lin a sa place pour rééquilibrer le ratio oméga-6/oméga-3.

L’idéal ? Une huile bio, vierge, pressée à froid, stockée à l’abri de la lumière, et enrichie si possible en antioxydants naturels. À conserver au réfrigérateur après ouverture.

Graines et huile de lin riches en oméga-3

Huile d’algue : le DHA végétal pour tous

Issue de la microalgue Schizochytrium sp., cette huile offre une source directe de DHA, et parfois d’EPA, sans impact sur les écosystèmes marins. Cultivée en fermentation contrôlée, elle est exempte de polluants et très stable.

Les oméga-3 y sont sous forme de triglycérides, bien assimilés. Certaines versions associent le DHA à la lysine pour booster l’absorption. Ce format innovant est particulièrement stable et efficace.

Les bons critères pour choisir votre oméga-3

Une seule liste pour y voir clair dans toutes les options disponibles :

  • Forme naturelle (triglycérides, phospholipides, esters de cire selon la source).

  • Indice d’oxydation bas (TOTOX <10 ou peroxyde <3 pour krill).

  • Pureté garantie par des tests indépendants.

  • Labels de qualité.

  • Origine des matières premières contrôlée.

  • Conditionnement opaque et protection contre l’air.

  • Ratio EPA/ DHA adapté à vos besoins (système nerveux, cœur, humeur…).

Ce qu’il faut retenir

Oméga-3 d’origine marine ou végétale, en huile liquide ou en gélules : il existe une solution adaptée à chaque profil. L’essentiel reste de vérifier la qualité, la forme et la traçabilité du produit. Car au-delà du marketing, seuls les oméga-3 bien choisis offrent tous leurs bénéfices.

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