Le collagène est une protéine structurale essentielle, représentant environ 25% des protéines totales du corps humain. Présente dans la peau, les os, les tendons, les ligaments ou encore les cartilages, elle constitue l’armature de nombreux tissus conjonctifs.

On connaît aujourd’hui au moins 28 types distincts de collagène, chacun ayant une structure, une localisation et une fonction spécifiques dans l’organisme. Les types 1, 2 et 3 concentrent à eux seuls près de 90% du collagène total.

Collagène et compléments alimentaires : une protéine à transformer

Dans les compléments alimentaires, le collagène ne peut être utilisé tel quel. Sa structure native est trop complexe pour être absorbée. Il doit subir une hydrolyse enzymatique, qui fragmente la longue molécule en peptides plus courts, mieux assimilables par l’intestin.

Ce processus permet d’obtenir des peptides de collagène aux profils en acides aminés très proches, quelle que soit leur origine (peau ou cartilage). Les variations de composition entre types sont faibles, notamment en hydroxyproline et hydroxylysine, deux acides aminés caractéristiques du collagène.

Les études montrent que ces légères différences n’ont pas d’incidence significative sur l’efficacité clinique. Qu’ils proviennent de collagène de type 1, 2 ou 3, les peptides hydrolysés agissent de manière comparable sur la peau, les articulations ou les tissus conjonctifs.

Les types de collagène les plus courants

Type 1

Le plus abondant dans le corps humain (80 à 90%), le collagène de type 1 se retrouve dans la peau, les os, les tendons, les ligaments et les dents. Il est souvent extrait de la peau de poissons ou de bovins. Il contient 10 à 13% d’hydroxyproline, contre 8 à 10% pour le type 2.

Type 2

Localisé principalement dans les cartilages et le corps vitré de l’œil, ce type est issu de cartilages de poulet, de bœuf ou de poissons cartilagineux (raie, requin). Il présente une teneur plus élevée en hydroxylysine (2,5 à 3,5% contre 1% pour le type 1) et une teneur plus faible en hydroxyproline.

Type 3

Présent dans la peau, les parois vasculaires, le foie ou les intestins, il est souvent associé au type 1. Sa composition est intermédiaire entre les types 1 et 2. Il est également issu de la peau animale.

Et les autres types de collagène ?

Type 5

Souvent coassemblé au type 1, il intervient dans l’organisation des fibres de collagène. Il est notamment présent dans la peau et les os. En complément alimentaire, il provient de la membrane coquillière d’œuf.

Type 10

Moins courant, il joue un rôle dans la croissance du cartilage et la calcification osseuse. Il contient une quantité significative de cystéine, acide aminé important pour les ponts disulfures. Son intérêt dans les formules articulaires s’explique aussi par sa bonne complémentarité avec le type 2.

Ce qui compte vraiment en matière de collagène : la qualité de l’hydrolyse et le dosage

Peu importe le type de collagène d’origine, ce sont surtout trois critères qui conditionnent l’efficacité d’un complément :

​L’hydrolyse : elle doit être réalisée par voie enzymatique pour obtenir des peptides de faible poids moléculaire (< 2 500 Da), les seuls réellement absorbables.

​Le dosage : les effets cliniques sont observés à partir de 5 g/ jour pour la peau, 10 g/ jour pour les articulations ou la récupération musculaire.

​La transparence du fabricant : origine des matières premières, certifications qualité, tests de contaminants… Autant d’éléments à valoriser pour rassurer les professionnels et garantir l'efficacité produit.

Le type de collagène a peu d’importance une fois hydrolysé. Les différences de composition entre types sont minimes et sans impact majeur sur l’assimilation ou l’efficacité. 

Pour vos formulations ou recommandations, misez sur un collagène hydrolysé de qualité, bien dosé, à faible poids moléculaire. C’est là que se joue la vraie valeur ajoutée et c'est ce qui compte pour les équipes de Laboblanc Privé.