Naturalité, éco-conception et clean label : autant de mots qui sonnent aujourd’hui comme une évidence. A la demande générale, le marché des compléments alimentaires s’engage de manière globale dans les sujets de durabilité. L’ensemble de la chaîne de production doit relever le défi essentiel de prendre soin de l’environnement et de la santé des consommateurs.

Du sourcing à l’extraction : les ingrédients sont au cœur des préoccupations

Le sourcing : un gage de qualité

Aujourd’hui, deux tiers des professionnels de la nutraceutique pensent que le sourcing durable aurait un impact positif sur les démarches écologiques. C’est donc naturellement qu’ils tendent à :

• Utiliser des ingrédients locaux, qui en plus de stimuler l’économie, limitent l’empreinte carbone de la conception du produit.
• Valoriser l’importance des filières. Chez Laboblanc, nous nous appuyons sur des filières d’excellence, contrôlées de la sélection de l’espèce végétale à la maîtrise des conduites culturales.
• Mettre en place des certifications comme le label bio. Les compléments alimentaires bio représentent d’ailleurs 6% du marché. Une tendance croissante mais cependant à modérer. En effet, en termes d’engagements, un sourcing local pourra être préféré à un sourcing bio pour certaines plantes : les standards de qualité du bio diffèrent selon les pays. Ainsi, une filière conventionnelle française peut avoir plus de sens qu’une filière bio située à des milliers de kilomètres.
  

Entre végétalisation et maîtrise des ressource

Nous le savons, la nutraceutique se végétalise, notamment pour les aspects de naturalité et d’efficacité. Ceci s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans la logique de durabilité des compléments alimentaires. Cela explique le succès des plantes qui contribuent à 93% à la croissance du marché des compléments alimentaires. De plus, les ingrédients classiques se voient désormais remplacer par leurs alternatives végétales. On assiste notamment à l’émergence d’ingrédients comme la glucosamine, la mélatonine ou des vitamines et minéraux d’origine végétale.

Malgré leurs innombrables propriétés, les plantes ne sont pas sur tous les fronts. Dans le cas d’utilisation de types différents de ressources, les entreprises s’efforcent alors de les maîtriser. 

C’est ce qui est notamment observé avec les ingrédients d’origine marine et les huiles certifiées EPAX, garantissant que les poissons proviennent de zones halieutiques vierges d’industries.

L’extraction : une étape cruciale

L’extraction fait l’objet de toutes les attentions avec un choix raisonné des matières brutes utilisées et du solvant. Pour celui-ci, certains font le choix de substituer l’alcool par de l’eau, pour un procédé plus doux. Afin de rendre l’extraction plus verte, la valorisation des déchets ainsi que l’optimisation des process est primordiale. 

On privilégie par ailleurs des extraits respectant l’intégrité des actifs de la plante et les restituant en intégralité, issu d’un procédé breveté qui concentre parfaitement la nature des plantes. Pour développer des ingrédients uniques à haute valeur ajoutée dans cet esprit de durabilité, contactez-nous.

L’éco-conception : le maître mot de A à Z

C’est l’ensemble de la démarche de la conception du produit qui doit être considérée pour s’inscrire dans une démarche de durabilité. La chaîne de production dans son intégralité est concernée. Le choix des actifs est important mais plus seulement : les excipients mais aussi la galénique ne sont pas laissés au hasard. Enfin, le packaging aussi devient éco-responsable avec l’utilisation de plastique végétal ou même de jolis piluliers réutilisables, que personne n’aurait envie de jeter.

Les entreprises s’engagent

Les attentes des consommateurs évoluent, ainsi que celles des industriels. Il s’agit d’un véritable moteur qui poussent les entreprises à s’engager. Conscientes de leurs rôles à jouer dans les considérations éthiques et environnementales, elles s’engagent à différents niveaux, pour préserver notre santé, et celle de notre planète.